Durant les années 47/48, 3000 ouvriers italiens tentèrent l'aventure socialiste dans l'utopique paradis prolétaire yougoslave. C'étaient des durs staliniens, des croyants qui furent rapidement déçus : Tito rompt avec son mentor, l'oncle Jo, le petit père des peuples. Les descendants doivent vivre en Slovénie, dans la région de Capod'itria.
Certains communistes trouvèrent refuge parmi les pays frères comme Giacca Mario Toffanin, responsable de l'exécution de 17 partisans de la brigade Osoppo, opposés à l'intégration de la formation partisane au IX Corpus qui avaient des menées expansionnistes. C'était un avant-gout de ce qui allait se passer après-guerre, élimination de tout ce qui n'est pas dans le saint chemin de l'orthodoxie socialiste yougoslave, l'annonce des foibe et de la terreur.
En sens inverse, 300000 italiens dalmates, Istriens ou Fiumains quittaient à jamais leurs terres annexées.
ALEX